22 octobre 2004
Ménopause et libido
Vous me croirez si vous voulez mais j'ai chaussé mes lunettes l'autre jour pour lire un truc écrit par un pédopsychiatre. Je ne sais pas ce qui m'a pris, un instant d'égarement sûrement.
Mais bon... le mal est fait.
Ce pédomachintruc, dont je tairai le nom, préconise d'apprendre aux enfants en bas âge les cigognes, les bébés dans les choux (pour ceux qu'ont une quéquette) et dans les roses (pour celles qu'ont une zézette) et il condamne visiblement plein d'autres trucs sans importance.
Là, vous êtes en train de vous dire mais pourquoi donc qu'il dit ça le monsieur ? Et vous avez raison.
Vous avez comme nous tous été mouflet et avez vu vos parents comme ce qu'ils sont, c'est à dire pôpa et môman, c'est à dire des êtres assexués. De ce fait, rien que de penser à ce qui peut se dérouler sous la couette de vos parents dès que vous avez le dos tourné vous soulève le coeur.
Fort heureusement, leur libido en a un petit coup dans l'aile et vous dormez rassurés, car même si votre pôpa se colle un pitit viagra de temps à autre, ça ne veut pas dire que votre môman soit au top de sa forme, ouf !
Et c'est là que l'intrinsa rentre en scène. L'intrin quoi ? (vous entends-je murmurer). L'intrinsa qui se présente grosso merdo comme un patch à la testostérone se plaçant sous le nombril et réveillant l'appétence sexuelle des dames ménopausées. Si j'en crois même le dossier de presse de messieurs Procter et Gamble "les femmes ayant bénéficié d'Intrinsa ont eu environ quatre fois plus de relations sexuelles que ce qu'elles avaient en général en deux mois. Mieux encore, les femmes qui ont reçu le patch à la testostérone ont fait état de plus d'excitation, de plaisir et d'orgasmes."
Elle est pas belle la vie ?
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