15 mars 2005
Campagne interdite
La Conférence des évêques de France, au travers de l’association
"Croyance et libertés", a récemment saisi en référé le tribunal de
grande instance de Paris demandant ainsi l'interdiction d'affichage et
de publication de la dernière publicité de Marithé et François Girbaud,
créateurs de mode de leur état.
Selon la susnommée association, cette campagne de pub détourne le sens du tableau de la Cène de Léonard de Vinci et porte atteinte à la foi des catholiques.
C'est déjà pas banal en soi mais en plus, le tribunal a estimé que le choix d’installer, "dans un lieu de passage obligé pour le public", cette "affiche aux dimensions imposantes, qu’aucun regard ne peut éviter, constitue un acte d’intrusion agressive et gratuite dans le tréfonds des croyances intimes".... Et le tribunal de souligner "L’injure ainsi faite aux catholiques apparaît disproportionnée au but mercantile recherché".
Bref, interdiction d'afficher pour l'annonceur, la société Decaux et la société GIP sur décision du tribunal. Comme je ne fais partie d'aucun de ces trois là, qu'en plus je n'en ai rien à foutre de la mode et que pour couronner le tout, je suis farouchement athée et ne crois donc pas en ces fadaises, vous pouvez vous taper le luxe de visionner l'image juste au dessus de ce petit commentaire.
En outre, la Conférence des évêques de France a jugé cette publicité indécente car elle constitue, du fait de son caractère "mercantile", "une blessure à l’égard d’un élément fondateur pour les catholiques". "Quand on banalise les actes fondateurs d’une religion, lorsqu’on touche aux choses sacrées, on crée une violence morale insupportable qui représente un danger pour nos enfants", a affirmé Me Massis, s’inquiétant de futures dérives : "demain, le Christ en croix qui vendra des chaussettes".
Du coup, j'ai une question pour les évèques de France qui me vient à l'esprit. En son temps, quand Johnny Halliday - pour ne citer que lui - s'est fait du fric sur le dos de l'église catholique en interprétant "Jésus Christ Superstar", ça n'était pas indécent ? C'est pas pire que vendre des chaussettes, ça ?
Je souhaite tout de même faire une piqûre de rappel. De vinci, dans la cène, a présenté une assemblée d'hommes avec assis(e) à la droite de Jésus ce qui semble être une femme (google image est votre ami). Tout porte à croire que l'entrelacement des doigts de son voisin en fait une voisine du christ puisque ce brave Léonard représentait souvent marie-madeleine de cette manière. D'autre part, la voisine a les mains et les traits fins, une poitrine et un collier en or. Et enfin, ce filou de peintre a exalté le féminin sacré dans la majeure partie de son oeuvre ("féminin sacré" ou "principe féminin" présent dans le paganisme mais refoulé par le christianisme).
Pourquoi je dis ça ? Mais parce que De Vinci, déjà en son temps a utilisé cette oeuvre à des fins purement mercantile et en se payant en plus la tête de l'église catholique. La seule différence est que le tribunal de grande instance de paris et l'association Croyance et Liberté, qui n'a de liberté que le nom, n'existaient pas.
Selon la susnommée association, cette campagne de pub détourne le sens du tableau de la Cène de Léonard de Vinci et porte atteinte à la foi des catholiques.
C'est déjà pas banal en soi mais en plus, le tribunal a estimé que le choix d’installer, "dans un lieu de passage obligé pour le public", cette "affiche aux dimensions imposantes, qu’aucun regard ne peut éviter, constitue un acte d’intrusion agressive et gratuite dans le tréfonds des croyances intimes".... Et le tribunal de souligner "L’injure ainsi faite aux catholiques apparaît disproportionnée au but mercantile recherché".
Bref, interdiction d'afficher pour l'annonceur, la société Decaux et la société GIP sur décision du tribunal. Comme je ne fais partie d'aucun de ces trois là, qu'en plus je n'en ai rien à foutre de la mode et que pour couronner le tout, je suis farouchement athée et ne crois donc pas en ces fadaises, vous pouvez vous taper le luxe de visionner l'image juste au dessus de ce petit commentaire.
En outre, la Conférence des évêques de France a jugé cette publicité indécente car elle constitue, du fait de son caractère "mercantile", "une blessure à l’égard d’un élément fondateur pour les catholiques". "Quand on banalise les actes fondateurs d’une religion, lorsqu’on touche aux choses sacrées, on crée une violence morale insupportable qui représente un danger pour nos enfants", a affirmé Me Massis, s’inquiétant de futures dérives : "demain, le Christ en croix qui vendra des chaussettes".
Du coup, j'ai une question pour les évèques de France qui me vient à l'esprit. En son temps, quand Johnny Halliday - pour ne citer que lui - s'est fait du fric sur le dos de l'église catholique en interprétant "Jésus Christ Superstar", ça n'était pas indécent ? C'est pas pire que vendre des chaussettes, ça ?
Je souhaite tout de même faire une piqûre de rappel. De vinci, dans la cène, a présenté une assemblée d'hommes avec assis(e) à la droite de Jésus ce qui semble être une femme (google image est votre ami). Tout porte à croire que l'entrelacement des doigts de son voisin en fait une voisine du christ puisque ce brave Léonard représentait souvent marie-madeleine de cette manière. D'autre part, la voisine a les mains et les traits fins, une poitrine et un collier en or. Et enfin, ce filou de peintre a exalté le féminin sacré dans la majeure partie de son oeuvre ("féminin sacré" ou "principe féminin" présent dans le paganisme mais refoulé par le christianisme).
Pourquoi je dis ça ? Mais parce que De Vinci, déjà en son temps a utilisé cette oeuvre à des fins purement mercantile et en se payant en plus la tête de l'église catholique. La seule différence est que le tribunal de grande instance de paris et l'association Croyance et Liberté, qui n'a de liberté que le nom, n'existaient pas.
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